Dans le cadre de sa réflexion sur la femme, Le professeur, André Vergez commence par évoquer le questionnement d’Aristophane au sujet du couple amoureux dans Le banquet de Platon. Puis, avec l’humour qui le caractérise, André Vergez énonce les portraits peu flatteurs de la femme dépeints par quelques grands écrivains et poète.
Peut-on « sauver » la religion ? Cette question peut sembler saugrenue tant les religions semblent se porter à merveille, à l’échelle du monde. Mais ce qui est curieux c’est que, dans une Europe relativement déchristianisée, la religion est redevenue, aux yeux de beaucoup de non croyants, intellectuellement respectable. Tant que la religion s’exprime sous une forme « modérée », elle est perçue comme compatible avec la démocratie, la science, la laïcité, l’égalité homme/femme, etc. Mais cette position est-elle intellectuellement défendable ?
Le paradoxe de la tolérance est évoqué par Karl Popper dans La Société ouverte et ses ennemis
The Ghost in the Machine is a 1967 book about philosophical psychology by Arthur Koestler. The title is a phrase (see ghost in the machine) coined by the Oxford philosopher Gilbert Ryle to describe the Cartesian dualist account of the mind–body relationship. Koestler shares with Ryle the view that the mind of a person is not an independent non-material entity, temporarily inhabiting and governing the body. One of the book's central concepts is that as the human brain evolved, it retained and built upon earlier, more primitive brain structures. The work attempts to explain humanity's tendency towards self-destruction in terms of brain structure, philosophies, and its overarching, cyclical political–historical dynamics, reaching the height of its potential in the nuclear arms arena.
Le terme positivisme désigne un ensemble de courants qui considère que seules l'analyse et la connaissance des faits vérifiés par l'expérience peuvent expliquer les phénomènes du monde. La certitude en est fournie exclusivement par l'expérience scientifique. Il rejette l'introspection, l'intuition et toute approche métaphysique pour expliquer la connaissance des phénomènes. Le positivisme influencera l'empirisme logique. Il a fortement marqué la plupart des domaines de la pensée occidentale du xixe siècle. Il est associé à une foi parfois presque religieuse dans le progrès scientifique et la formalisation mathématique du réel. Le marxisme est fortement influencé par le positivisme.
Certains ateliers de mes études en Arts étaient guidés par un thème de réflexion et de réalisation plastique. Le thème de 1994 fut les machines. Une année entière à plancher sur les machines ! On se bouffait donc de l'anti-œdipe, du Deleuze et Guattari et de la machine Duchampienne… Je n'y comprenais rien. En philo, en psycho, en socio, oui, mais en machines : rien de rien.
L’existence, le rôle et l’importance de la raison ne peuvent être appréciés sans référence préalable à la pensée magique. Archaïque et toujours présente, celle-ci est le mode de pensée naturel, spontané1, de l’être humain. La raison n’en émane, ni n’en découle. Elle s’y oppose2, collective. Elle consiste, selon une formule rendue célèbre par Max Weber3, en un « enchantement du monde ». Ce n’est pas un émerveillement, loin de là. L’enchantement signifie la prise de possession par le sacré d’une étendue aussi grande que possible des actions et des croyances.
« Quel est votre philosophe préféré ? » Telle est la question posée par Véronique Bonnet à Richard Stallman, lors d’une récente conférence de ce dernier intitulée « Une société numérique libre ».
Ancienne élève de l’ENS, agrégée de philosophie et professeur de philosophie en classes préparatoires. elle nous propose ici une inédite analogie entre Richard Stallman, Rousseau et Kant.