Au lendemain du second tour de l’élection certain·e·s ont reproché à Attac d’avoir immédiatement qualifié Emmanuel Macron de « dernier avatar du néolibéralisme » et « d’ami de la finance, des banques et des multinationales ». En mettant la France en marche vers l’austérité, en enterrant la taxe européenne sur les transactions financières et en déroulant le tapis rouge aux plus riches et aux traders de la City, le nouveau président vient de lever le peu de doute qui subsistait sur son vrai visage.