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Malgré un territoire encore largement intact, le Plateau des Guyanes fait lâobjet de convoitise pour sa richesse en or. Selon une étude de 2014 [1], plus de 40% de la déforestation amazonienne due à lâorpaillage se déroulait dans cette région. Câest à partir de ce constat que le WWF publie aux cÃŽtés de ses partenaires régionaux [2] une étude et une cartographie détaillée des impacts de lâorpaillage sur les forêts et les cours dâeau de quatre territoires du Plateau des Guyanes (Guyana, Suriname, Guyane française, Amapá), pour la période 2001-2015.
Malgré une légÚre baisse de lâorpaillage illégal dans le Parc Amazonien de Guyane, la situation reste inquiétante. Ce sont les conclusions que lâon peut tirer des chiffres présentés hier aux membres du Conseil dâAdministration de la plus grande aire protégée française et européenne.
Une ordonnance de Charles X supérieure à la Constitution de la République !
En vingt-cinq ans, la Guyane a vu sa population doubler, pour atteindre 250 000 habitants. Délaissée par la métropole, dont elle dépend pour presque tout, elle reste coupée économiquement de ses voisins. La porosité de sa frontiÚre la rend toutefois perméable aux trafics dâor comme au prosélytisme évangélique. En premiÚre ligne, les Amérindiens jouent leur avenir en tant que peuple.