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Dโaprรจs une enquรชte trรจs documentรฉe dโAssociated Press, lโItalie ne se contenterait pas de soutenir les gardes-cรดtes libyens pour quโils empรชchent les dรฉparts de migrants. Elle se serait entendue, directement, avec des milices qui, jusque-lร , pratiquaient le trafic dโรชtres humains.
Dans ce contexte, mettre en place des centres d'examen des demandes d'asile en Libye est une idรฉe extrรชmement dangereuse qui doit รชtre abandonnรฉe. Cela aurait notamment pour effet de piรฉger des personnes dans un pays qui n'a pas de systรจme d'asile, ne peut pas leur offrir une protection et conduirait ร des violations inรฉvitables des droits humains.
Des secours et des ports sรปrs sont nรฉcessaires alors que les autoritรฉs libyennes ne parviennent pas ร protรฉger les migrants ni ร garantir leurs droits
Tripoli -- ย Couvrir la situation en Libye est un vรฉritable casse-tรชte.ย Dโabord parce que deux gouvernements, voire trois, se disputent la lรฉgitimitรฉ du pouvoir, que des dizaines de milices font de mรชme surย le terrain, et que tous communiquent via les rรฉseaux sociaux, et particuliรจrement Facebook.
โWhen everyone shouts โAllahu Akbarโ (God is Great) I know that a tank or a cannon will fire,โ says Reuters photographer Goran Tomasevic. He has been travelling to Libya since the 2011 revolution, seeking to capture the pain and politics of a country at war with itself. Since early May, Libyan fighters have been waging a stop-start battle to recapture Sirte from Islamic State. After advancing rapidly to the edge of the town, for the past few weeks they have been struggling to break down the resistance of militants encircled in the city center. โI am constantly following the Libya story and I am in touch with few friends in Misrata since 2011 - they keep me updated,โ Tomasevic says. โMy goal is to cover the final battle for Sirte.โ--By Reuters