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Interplay between cognitive ability and false information on attitudes was examined.
When people learn their attitudes are based on false information, they adjust them.
People low (vs high) in cognitive ability adjust attitudes to lesser extent.
Adjusted attitudes remained biased for people low in cognitive ability.
Pourquoi une maladie touche-t-elle plutôt l’un ou l’autre sexe ? Pour quelle raison l’autisme est-il mal diagnostiqué chez les femmes? Le sociologue Mathieu Arbogast, chargé de projet à la Mission pour la place des femmes au CNRS, nous explique l'importance des rapports sociaux liés au sexe sur les questions de santé.
La disparition de Françoise Héritier est l’occasion de reprendre, bien modestement, les innombrables pistes de réflexion qu’elle a défrichées et qui parcourent beaucoup de champs des sciences sociales, bien au-delà de l’anthropologie.
Rachats de grands journaux – le « Wall Street Journal » aux Etats-Unis, « Les Echos » en France – par des hommes fortunés habitués à plier la vérité au gré de leurs intérêts (lire aussi « Prédateurs de presse et marchands d’influence », par Marie Bénilde), médiatisation outrancière de M. Nicolas Sarkozy, cannibalisation de l’information par les sports, la météo et les faits divers, le tout dans une débauche de publicités : la « communication » constitue l’instrument de gouvernement permanent des régimes démocratiques. Elle est, pour eux, ce que la propagande est aux dictatures. Dans un entretien accordé au journaliste de France Inter Daniel Mermet, l’intellectuel américain Noam Chomsky analyse ces mécanismes de domination et les replace dans leur contexte historique. Il rappelle, par exemple, que les régimes totalitaires se sont appuyés sur les ressorts de la communication publicitaire perfectionnés aux Etats-Unis au lendemain de la première guerre mondiale. Au-delà, il évoque les perspectives de transformation sociale dans le monde actuel, et ce à quoi pourrait ressembler l’utopie pour ceux qui, malgré la pédagogie de l’impuissance martelée par les médias, n’ont pas renoncé à changer le monde.
En règle générale, quand on donne de l’argent à une personne dans le besoin, on attend quelque chose en échange : qu’elle cherche un travail, prouve qu’elle le dépense correctement ou qu’elle a une vie saine. Bref, on a peur qu’elle fasse n’importe quoi avec. Sauf qu’en fait, c’est une erreur. Donner de l’argent sans contrepartie serait beaucoup plus efficace pour lutter contre la pauvreté. Et il y a au moins 3 raisons à ça.
Have you ever been walking in a dark alley and seen something that you thought was a crouching person, but it turned out to be a garbage bag or something similarly innocuous? Me too.
Parlons un peu politique pour une fois. Il est bien connu que dans les sociétés riches les pauvres ont des espérances de vie plus courte et souffrent plus de presque tous les problèmes sociaux. Dans un livre fascinant, The Spirit Level: Why More Equal Societies Almost Always do Better (paru en français sous le titre “Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous”), les épidémiologistes Richard Wilkinson et Kate Pickett montrent que les sociétés inégalitaires sont néfastes pour presque tout le monde–les riches comme les pauvres
Le pamphlet d'un anthropologue américain dénonçant la bureaucratisation de l'économie et la multiplication des emplois inutiles, baptisés «bullshit jobs», a lancé une polémique.
La fin de l’été a été particulièrement diluvienne. Tous les regards se sont ainsi tournés vers l’ouragan Harvey, l’un des plus violents depuis une décennie, et dont le passage sur la côte sud-ouest des États-Unis laisse un Texas dévasté et une facture astronomique. Au même moment, l’Asie du Sud, et notamment une partie de l’Inde du Nord, le Népal et le Bangladesh, se noyaient sous une mousson brutale. Celle-ci a, depuis deux mois, englouti les sols, envahi les habitats et déplacé près d’un million de personnes.
Quinze volts ? Soixante ? Quatre cents ? Quelles décharges électriques auriez-vous accepté d’envoyer à un innocent cobaye si on vous en avait donné l’ordre ? Retour sur la célèbre expérience de Stanley Milgram à l’occasion de la sortie mercredi dans les salles du biopic «Experimenter». Sophie Richardot, spécialiste de psychologie sociale, livre son analyse.
Refus du passé colonial, gêne des antiracistes... En France, on a du mal avec le mot "noir".
Il y a cinq ans, lors d’un séjour sur l’île d’Okinawa, au sud du Japon, j’ai été frappée par une offre promotionnelle dans un supermarché local. Des bouteilles de vin rouge de Bordeaux étaient vendues dans le même présentoir que des bouteilles de Coca-Cola, avec une suggestion de cocktail associant les deux breuvages.
Pendant deux siècles, la pensée rationnelle l’a snobé : l’anthropomorphisme appartenait décidément à un passé obscur de l’humanité. La révolution numérique conduit pourtant certains chercheurs à porter sur lui un regard neuf : et si personnifier les animaux ou les objets nous aidait à mieux définir nos relations avec eux ? Le point sur cette question, en écho à l'exposition «Persona» au musée du quai Branly, dont «CNRS Le journal» est partenaire.
Difficile de ne pas les remarquer. Cagoulés, vêtus de noir, ils sont des centaines, parfois plus, à défiler lors d’importants événements politiques, parfois localisés, parfois plus internationaux.
People working in low paying, unstable jobs show more signs of chronic stress than their counterparts who remain unemployed.
Une critique personnelle de tous les contempteurs de la technologie, qui passent leur temps à dénoncer la technologie, via des outils technologiques.
Anonymity can play a central role in fostering abusive behavior online. But in many cases, targets of online harassment name someone they know personally as the responsible party.
En France, le débat est engagé autour de la possibilité, pour les femmes, de congeler leurs ovocytes – c’est-à-dire leurs ovules – dans le but de pouvoir les utiliser plus tard pour une fécondation in vitro (FIV). Il s’agit de tenter de pallier l’évolution naturelle de leur fertilité, qui baisse significativement à partir de 35 ans et plus nettement encore autour de quarante ans. Et d’augmenter ainsi leurs chances de pouvoir concevoir un enfant, même tardivement.
Comment le voile, une simple pièce de tissu aux déclinaisons diverses, a-t-il pu devenir un vêtement mondialisé, suscitant d’importantes controverses ?
Les explications sociologiques et politiques relatives au basculement des combattants étrangers dans le djihad armé suivent en principe deux perspectives différentes. La première cherche à dégager les facteurs du contexte social qui expliquent le basculement de certains dans des parcours de radicalisation djihadistes (inégalités sociales, exclusions, discriminations, expériences de l’injustice, etc.). La deuxième perspective, quant à elle, vise à analyser les processus et la dynamique des violences, en s’appuyant sur un profilage sociologique des parcours des candidats au djihad. La plupart des études s’accordent sur un diagnostic qui favorise l’expérience guerrière (frustration et crise sociales). En bref, il existe des configurations sociales spécifiques qui créent des conditions favorables à la violence.