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Allaiter au sein ou au biberon est sans doute une question de choix individuel, du moins pour les mères libres (sur le plan matériel, professionnel ou familial) de cette décision. Mais c’est aussi une question de santé publique. Une nouvelle étude internationale, agrégeant les données recueillies dans 164 pays, conclut que généraliser l’allaitement maternel pourrait éviter, chaque année, la mort de 823 000 enfants de moins de cinq ans dans le monde, en même temps que prévenir plusieurs pathologies infantiles. Cette pratique réduirait aussi de 20 000 le nombre annuel de décès par cancer du sein.
Comme l'explique Vickie Kloeris, nutritionniste à la NASA, "Si vous deviez envoyer un végan ou un astronaute ne tolérant pas le gluten ou le lactose, il faudrait faire d'énormes aménagements spéciaux pour cette personne. Cela coûterait beaucoup d'argent supplémentaire". Quand on sait que les budgets des missions spatiales sont plus serrés qu'un expresso italien, on imagine déjà la décision de la NASA...
Les qualités gustatives d’un fruit ou d’un légume dépendent principalement de critères tels que son état de maturité au moment de la récolte ou de la variété choisie, et bien peu du mode de production. Pourtant, bon nombre de consommateurs d’aliments bio vous l’affirmeront : ils sont bien meilleurs au goût. Cette appréciation pourrait-elle aussi être influencée par l’effet de halo ?
Voilà encore une vérité qui dérange, tant elle est peu perçue par les consommateurs et mal ou pas propagée par les médias ! Et pourtant, plusieurs revues de synthèse françaises (rapport Afssa en 2003 [1] actualisé par la revue de Guéguen et Pascal en 2010 [2], livre du groupe « Agriculture Biologique » de l’Académie d’Agriculture en 2012 [3], rapport de l’Inra en 2013 [4]) avaient conclu à une similarité qualitative entre les produits végétaux issus de l’agriculture biologique et ceux issus de l’agriculture conventionnelle. Seules quelques différences mineures de composition chimique ont été trouvées, sans impact nutritionnel ou sanitaire significatif dans le cadre du régime alimentaire global : fruits bio plus riches de 10 à 15 % en polyphénols (mais pas en caroténoïdes), céréales bio plus pauvres en protéines, tendances à des teneurs un peu plus élevées en vitamine C dans certains fruits bio et en magnésium et fer dans certains légumes bio, parfois teneurs plus faibles en nitrates dans certains légumes bio, moins de résidus de pesticides de synthèse (interdits) dans les produits bio. Ces faibles différences ont aussi été observées par d’autres auteurs, surtout pour les polyphénols des fruits, les protéines des céréales et en général les résidus de pesticides de synthèse.
PURPOSE:
Implementation of gluten-free diets amongst non-celiac athletes has rapidly increased in recent years due to perceived ergogenic and health benefits. The aim of this study was to investigate the effects of a gluten-free diet (GFD) on exercise performance, gastrointestinal (GI) symptoms, perceived well-being, intestinal injury, and inflammatory responses in non-celiac athletes.
CONCLUSIONS:
A short-term GFD had no overall effect on performance, GI symptoms, well-being, and a select indicator of intestinal injury or inflammatory markers in non-celiac endurance athletes.
Sachant que bon nombre de fruits et légumes produisent de l’éthylène, un gaz qui stimule leur maturation, il est important d’essayer de les séparer les uns des autres, pour éviter que tout ne pourrisse au fond de votre bac à légumes.
Mais attention, tous les jus de fruits ne se valent pas et certains jus de fruits sont bourrés de sucres, de colorants et de produits chimiques. Passons en revue les différents types de jus pour pouvoir vous aider à vous y retrouver dans votre supermarché préféré.
Le sucre serait-il la source de tous nos problèmes ? On nous parle souvent du gluten qu’il faut éliminer pour retrouver une bonne santé mais le sucre est de plus en plus montré du doigt. Intéressons-nous de prêt à cet aliment que l’on retrouve partout dans notre alimentation moderne.
The Food and Drug Administration wants to make it easier for Americans to track how much added sugars we're getting in the foods and beverages we choose
Researchers found that eating food from restaurants - whether from fast food places, or better establishments - led to increases in calories, fat and sodium compared to meals made at home.
Le saccharose « ne présente aucun bénéfice sur le plan nutritionnel », déclare Dariush Mozaffarian. « La réduction, voire l’élimination, du sucre dans nos apports peut aujourd’hui sauver des milliers de vies. L’équilibre nutritionnel vient en augmentant les apports en fruits et légumes », sources d’eau et de vitamines, mais aussi de fructose et de glucose, deux sucres dont l’organisme a besoin.
Selon Bratman, l’orthorexie concerne l’attitude vis-à-vis du choix de la nourriture ingérée2. La personne orthorexique pousse à l'extrême l'idée d'une saine alimentation en planifiant longuement cette dernière pour réduire sa consommation de matières grasses, sel, sucre, produits chimiques ou toute autre substance qu'elle considère nuisible à sa santé2. Selon l'EUFIC, une organisation cofinancée par l'industrie agro-alimentaire, la personne orthorexique suit des règles alimentaires de plus en plus contraignantes qui peuvent éventuellement, notamment, conduire à un isolement social par l'incapacité d'effectuer une activité de sustentation dans un cadre non-contrôlé6. La tolérance-zéro du point de vue alimentaire peut, dans les cas extrêmes, affecter chacun des actes et susciter une perte de l’appétit de vivre.
Le site web pro-biotechnologies Genetic Literacy Project propose un petit tour amusant des plantes que nous mangeons, dans leur forme non domestiquée. Pour faire réfléchir ceux qui pensent que nous ne devrions rien modifier, car la nature a été suffisamment bonne avec nous, voici des fruits minuscules, amers et pleins de pépins, et des graines à peine commestibles !
Bien s’alimenter est une des clés d’une bonne santé. Souvent, le régime végétarien est jugé meilleur pour notre organisme. Néanmoins, une nouvelle étude semble indiquer que les amateurs de verdure ne se portent pas forcément mieux que les mangeurs de viande, et souffrent plus fréquemment de certains maux.
Bien sur que les OGM existent, stricto sensu. Mais au sens où le terme « OGM » est utilisé dans le discours public il ne veut rien dire. Les OGM sont le produit d’une technique. Toute phrase « Les OGM verbe complément » n’a de sens que si elle discute de la technique.
Comme je suis lancé dans l’alimentaire, j’aimerais dire un mot sur les OGM. Enormément de gens en sont contre, je pense par désinformation. Combien savent réellement ce que sont les OGM ?
Je vais vous dire un scoop : tout ce que vous mangez contient des OGM. Absolument tout.
Reprenons la définition d’un OGM : Organisme Génétiquement Modifié. Un organisme, un truc vivant, un légume, un fruit, un animal même, qui est modifié génétiquement. Cela signifie que ses gènes sont modifiés, autrement dit, son ADN.
Le ministre danois de l’agriculture et de l’alimentation Dan Jørgensen (social-démocrate) a rendu obligatoire, à partir du lundi 17 février, l’étourdissement préalable des animaux de boucherie avant qu’ils ne soient abattus. Cette décision interdit de facto les abattages rituels juifs et musulmans.
Il ne se passe pas un mois sans qu'une étude vienne nous vanter les mérites des oméga-3, ces célèbres acides gras que l'on retrouve dans certains poissons et huiles végétales. La dernière en date est parue le 22 janvier dans la revue Neurology et montre, à l'occasion du suivi de femmes ménopausées depuis plusieurs années (et donc d'un âge relativement avancé), la corrélation suivante : chez les personnes ayant un haut taux sanguin d'oméga-3, cerveau et hippocampe présentent un volume plus important que chez celles avec un taux bas. Précisons que l'atrophie cérébrale est une manifestation de l'âge souvent associée à des démences comme la maladie d'Alzheimer et à la détérioration des fonctions cognitives. Précisons aussi qu'une corrélation n'indique pas forcément une relation de cause à effet et, à ce sujet, je vous renvoie à mon billet sur le lien entre consommation de chocolat et tueurs en série... Quoi qu'il en soit, cette étude a provoqué la publication d'articles plus ou moins prudents dans la presse grand public, avec des titres comme "Le poisson aiderait le cerveau à mieux vieillir" (Top Santé) ou "Les effets du poisson sur le cerveau : en manger préserve-t-il de la maladie d'Alzheimer ?" (USA Today).
L’aspartame affecte-t-il la santé ? L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa), a enquêté et conclu à l’absence de danger. Cette étude met fin aux incertitudes concernant cet édulcorant, pourtant accusé depuis de nombreuses années de presque tous les maux.
"Finis ton assiette si tu veux un dessert !" "Mange tes légumes et je te donnerai un biscuit." "Pas de croustilles. C'est mauvais pour la santé." De telles phrases auraient un effet néfaste sur les comportements alimentaires des jeunes. Elles contribueraient à une diminution de leur consommation de fruits et légumes et les inciteraient à vouloir davantage manger les aliments interdits.