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Les tempรฉratures planรฉtaires de janvier 2017, tout juste publiรฉes par les รฉquipes scientifiques qui surveillent le climat terrestre, sont assez curieuses. Dโabord, elles sont bien รฉlevรฉes.
Our politicians may deny it. Our corporations may deny it. And even the secretary of state and the president may deny it. But denying it doesnโt change reality. The Earth is warming; we are the cause; the consequences are severe and increasing; itโs up to all of us to do something about it. Even with La Niรฑa in place for 2017, global temperature levels are likely to never sink back to the 20th century average, not for a single year in the 21st century. The Earth belongs to us all, including all the humans whoโll come after us. If we have any hope of taking care of it, it has to start with accepting the truth. Even if itโs inconvenient.
Our Images of Change gallery features images of different locations on planet Earth, showing change over time periods ranging from centuries to days. Some of these effects are related to climate change, some are not. Some document the effects of urbanization, or the ravage of natural hazards such as fires and floods. All show our planet in a state of flux.
The models show a profoundly negative influence on indigenous Arabica. In a locality analysis the most favourable outcome is a c. 65% reduction in the number of pre-existing bioclimatically suitable localities, and at worst an almost 100% reduction, by 2080. In an area analysis the most favourable outcome is a 38% reduction in suitable bioclimatic space, and the least favourable a c. 90% reduction, by 2080. Based on known occurrences and ecological tolerances of Arabica, bioclimatic unsuitability would place populations in peril, leading to severe stress and a high risk of extinction. This study establishes a fundamental baseline for assessing the consequences of climate change on wild populations of Arabica coffee.
Selon ce modรจle, l'Arabica va disparaรฎtre d'ici 2080... Tout du moins les lieux oรน il est possible de le cultiver.
Dans les forรชts franรงaises, de nombreuses espรจces animales et vรฉgรฉtales ne migrent pas suffisamment vers le nord pour pouvoir sโadapter au rรฉchauffement climatique. Un phรฉnomรจne inquiรฉtant, baptisรฉ ยซdette climatiqueยป, que les chercheurs comprennent de mieux en mieux.
PARIS, 1er dรฉcembre 2015 โ Pour moi, journaliste chargรฉ de couvrir le changement climatique, une des grandes questions โ ou plutรดt LA grande question โ ร laquelle je suis confrontรฉ est : sommes-nous sur la bonne voie pour รฉchapper ร la catastrophe qui se produira si les tempรฉratures continuent ร augmenter ? Les rรฉponses pouvant รชtre diamรฉtralement opposรฉes, parler du sujet au grand public ressemble ร une promenade permanente sur la corde raide, entre catastrophisme et optimisme.
On en voit tous les jours qui zรจbrent le ciel : pour la majoritรฉ d'entre nous, les traรฎnรฉes de condensation qui apparaissent dans le sillage des avions ne sont que de la vapeur d'eau. Mais dans les milieux conspirationnistes, ainsi que โ il faut bien l'avouer โ chez certains รฉcolos ou militants de gauche, ces traces seraient plutรดt la preuve de produits chimiques dรฉlibรฉrรฉment rรฉpandus ร haute altitude par diverses agences gouvernementales et militaires qui chercheraient ร modifier le climat et manipuler les populations. Alors, qu'en est-il ?
Avec 2000 pages analysant plus de 9000 publications scientifiques parues depuis 2007, le dernier rapport du GIEC (groupe dโexperts intergouvernemental sur lโรฉvolution du climat) confirme ร nouveau que le rรฉchauffement climatique, depuis 60 ans, est principalement dรป ร lโimpact humain. Pourtant, beaucoup de personnes se posent encore des questions ร ce sujet. Les climato-sceptiques quant ร eux nโabandonnent pas la bataille mรฉdiatique. Ils en sont rรฉduits ร utiliser des techniques de propagande qui malheureusement sโavรจrent plutรดt efficaces: rรฉpรฉter des arguments dรฉjร rรฉfutรฉs par le passรฉ, jouer sur les idรฉes fausses sur le climat, simplifier ร lโextrรชme ou, au contraire, utiliser un jargon hyper technique, manipuler lโopinion avec des graphiques biaisรฉs, laisser planer lโidรฉe dโune conspiration gรฉnรฉralisรฉe et, plus subtilement, utiliser les points faisant dรฉbat dans la thรฉorie pour prรฉtendre que lโensemble est incohรฉrent. Un deuxiรจme article sโimpose donc ร propos de cette littรฉrature climato-sceptique.
Plongez-vous dans un sujet tel que le rรฉchauffement climatique et vous vous rendrez vite compte que la controverse est rude non pas sur le plan scientifique mais sur le plan sociรฉtal! Une longue liste dโarguments parfois trรจs techniques est rรฉguliรจrement avancรฉe par les ยซ climato-sceptiques ยป. Tout cela nโest pas sans rappeler les mรฉthodes utilisรฉes par les mouvements anti-vaccinations, anti-OGMs ou anti-ondes: confusion des problรจmes politiques avec les problรจmes scientifiques, distorsion des rรฉsultats scientifiques, refus de reconnaรฎtre le consensus, rรฉpรฉtition dโarguments dรฉjร rรฉfutรฉs, etc. Le dernier rapport du GIEC qui vient de sortir est une occasion opportune dโaborder ce thรจme sur ce blog.