5 liens privés
Dans un communiqué, le groupe – qui détient 70 % des parts depuis fin 2015 – annonce la signature d'un « accord en vue de l’acquisition par TF1 de 30 % du capital et des droits de vote de la société lui conférant au total 100 % de Newen Studios ».
On parle beaucoup aujourd’hui de la « théorie du ruissellement » : l’idée selon laquelle les revenus des plus riches rejailliraient sur l’ensemble de la société. Même sans se référer directement à cette croyance économique, les politiques menées par le gouvernement actuel visent d’une manière ou d’une autre à offrir aux plus riches des réductions de charges, dans l’espoir que cela entraîne un regain de l’activité économique et donc plus d’emploi et plus de pouvoir d’achat pour tout le monde. Les riches seraient-ils la clef de la prospérité de la société ?
En règle générale, quand on donne de l’argent à une personne dans le besoin, on attend quelque chose en échange : qu’elle cherche un travail, prouve qu’elle le dépense correctement ou qu’elle a une vie saine. Bref, on a peur qu’elle fasse n’importe quoi avec. Sauf qu’en fait, c’est une erreur. Donner de l’argent sans contrepartie serait beaucoup plus efficace pour lutter contre la pauvreté. Et il y a au moins 3 raisons à ça.
Parlons un peu politique pour une fois. Il est bien connu que dans les sociétés riches les pauvres ont des espérances de vie plus courte et souffrent plus de presque tous les problèmes sociaux. Dans un livre fascinant, The Spirit Level: Why More Equal Societies Almost Always do Better (paru en français sous le titre “Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous”), les épidémiologistes Richard Wilkinson et Kate Pickett montrent que les sociétés inégalitaires sont néfastes pour presque tout le monde–les riches comme les pauvres
Des études alarmantes sur la dégradation de la biodiversité ne suscitent aucune réaction à la hauteur des enjeux. Peut-être parce que cette destruction de la nature pourrait doper la croissance, estime dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Si l’on s’en tient à l’âge des protagonistes, l’essor des plates-formes « pair-à-pair » est indubitablement un phénomène récent. En moins d’une décennie, des entreprises telles qu’Uber (créée 2009), Airbnb (2008), BlaBlaCar (2006) sont venues transformer en profondeur les marchés que des grandes entreprises du secteur hôtelier et des transports avaient construits et occupés depuis plus d’un siècle.
La population allemande, appelée aux urnes le 24 septembre, n’a jamais compté aussi peu de demandeurs d’emploi. Ni autant de précaires. Le démantèlement de la protection sociale au milieu des années 2000 a converti les chômeurs en travailleurs pauvres. Ces réformes inspirent la refonte du code du travail que le gouvernement français cherche à imposer par ordonnances.
C’est un bel exercice économique et démocratique. Le genre de travail auquel répugne l’exécutif : dire la vérité sur l’addiction majeure de notre époque. La consommation de tabac fauche prématurément chaque année plus de soixante-dix mille vies. Un phénomène qui est loin d’être gratuit. Cette même consommation rapporte, dans le même temps, quelques milliards d’euros à l’Etat via les taxes fiscales.
Le grand-duché vient d’accorder aux multimilliardaires du Web le droit de poursuivre leurs rêves de domination les plus fous : s’approprier des matériaux sur des corps célestes et transformer un peu plus l’Univers en marchandise.
Après l’euphorie temporaire qui a suivi la dernière élection présidentielle, en cette période de rentrée les vieux travers empreints de pessimisme reviennent. La presse économique regorge d’articles alarmistes sur le déclin de l’économie française, la France étant parfois présentée comme une « puissance immergente » (la notion d’« immergence » ou de « pays immergeant » apparaît dans une tribune de A. Dupui-Castérès dans Le Monde en 2010 avant d’être reprise en 2012 par B. Dugué et en 2013 par C. Benoît (Huffington Post).
Dans sa dernière note d'analyse, un économiste de Natixis constate les inégalités de revenus et le partage inégal des richesses dans l'OCDE. Il alerte les investisseurs sur les conséquences éventuelles d'une "révolte des salariés".
Selon une étude dont les principaux éléments ont été rapportés en exclusivité par The Guardian cette semaine, l’esclavage ne s’est jamais porté aussi bien qu’aujourd’hui. Le travail forcé rapporte 3978 dollars par an pour chaque personne exploitée. Au moins 21 millions de personnes vivent aujourd’hui dans des conditions d’esclavage moderne. Et combien d’autres en sont réduits à ne pouvoir que survivre de leur salaire ?
Outre-Rhin, le chômage baisse, et la pauvreté s'envole. Obnubilés par les performances économiques du pays, les gouvernants ne se soucient guère des inégalités qui se creusent de plus en plus. Et de la misère qui se cache.
Un gouvernement autoritaire qui affame son peuple et le réprime à coups de matraques : c’est de cette manière que la situation au Venezuela est présentée par les médias occidentaux. Le gouvernement de la révolution bolivarienne, quant à lui, n’a de cesse de dénoncer une stratégie de déstabilisation comparable à celle mise en place contre le président Salvador Allende, au Chili (1970-1973), laquelle se solda par un coup d’Etat. La comparaison est-elle valable ?
À la suite de la crise financière de 2007-2008, les banques centrales des pays développés ont mis en place des politiques monétaires de relance. Celles-ci visaient principalement à réduire les taux d’intérêts.
Un accord commercial de grande envergure est sur le point d’être conclu entre l’Union européenne et le Japon. Son petit nom : le JEFTA. Greenpeace Pays-Bas a fait fuiter ce 23 juin 205 pages de documents confidentiels, dévoilant ainsi une partie du contenu exact des négociations. Selon Greenpeace, ces nouveaux accords commerciaux seraient pires encore que le CETA et le TAFTA en matière de transparence et de protection de l’environnement. Alors que le JEFTA n’avait pas fait l’objet d’une attention particulière par les médias jusqu’à présent, l’impulsion créée par la révélation du contenu des négociations sera t-il à l’origine d’une nouvelle vague de résistance citoyenne ?
Le 21 juin, Météo France a placé 67 départements en vigilance orange pour la canicule. Selon les données de l’institut, les températures de cette semaine sont « une douzaine de degrés supérieur » aux normales saisonnières.
Comme on pouvait s’y attendre, le Jobs Act de Matteo Renzi [1], l’équivalent italien de la Loi Travail est un échec. Les données statistiques sur le chômage, publiées récemment par l’Institut national italien de statistique (Istat), le confirment. L’histoire des réformes libérales du marché du travail italien se présente comme une succession de promesses non tenues, les résultats étant systématiquement en deçà des attentes… sans compter les effets pervers.
Tout le monde en mange, et pourtant la plupart ne l’ont jamais vue. Un journaliste d’investigation a arpenté la planète sur la trace de la tomate d’industrie, à la base de nos sauces prêtes à l’emploi. Le résultat, édifiant, est publié dans un livre, l’Empire de l’or rouge. Enquête mondiale sur la tomate d’industrie, sorti chez Fayard le 17 mai.
13,1 millions de dollars. C’était, selon la confédération syndicale américaine AFL-CIO, le salaire moyen d’un grand patron américain en 2016. À comparer avec les 37 600 dollars que gagne un employé moyen. Soit 347 fois moins. La rémunération moyenne des dirigeants a augmenté de 5,9% en un an, tandis que le salaire moyen, si l’on tient compte de l’inflation, stagne depuis 50 ans, selon l’AFL-CIO. Pour son président Richard Trumka, « c’est une preuve supplémentaire que la cupidité des patrons aggrave la crise des inégalités de revenus. Les grandes entreprises trouvent continuellement de nouveaux moyens de piper l’économie en leur faveur, pour remplir les poches des patrons au détriment des travailleurs qui font marcher leur activité. »