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Quelques années après la fin de la Seconde Guerre Mondiale qui avait mis l’Archipel à genoux et sous tutelle américaine, le gouvernement japonais décida de construire une immense tour en acier, tant par nécessité de fournir à la région de Tokyo une antenne-relai pour la télévision, que par volonté de montrer au monde le redressement économique rapide d’un pays appelé à peser sur la scène internationale dans les décennies à venir.
C’est connu, les japonais sont dans le peloton de tête des pays à l’espérance de vie la plus élevée : selon une enquête du ministère de la Santé effectuée en 2013 l’espérance de vie des Japonais nés entre 2010 et 2015 s’établit à 86,61 ans pour les femmes (record mondial) et celle des hommes dépassait pour la première fois le cap des 80 ans (80,21 ans), le troisième rang juste derrière la Suisse et l’Australie. On y compte également plus de 65 000 centenaires. De tels chiffres n’ont rien de miraculeux : derrière eux se cache la combinaison de multiples facteurs dont on vous dresse la liste.
Le travail des mineurs dans le milieu des escortes et de la prostitution est un sujet de société complexe au Japon. Dans un pays où la pédopornographie est courante dans les animes, les mangas ou les sex-toys, il n’est pas étonnant que certains hommes cherchent à assouvir leurs fantasmes sur des étudiantes bien réelles et qu’un véritable business illicite se soit développé. En réaction, le gouvernement japonais vient d’éditer une ordonnance pour lutter contre l’un des plus en vogue ses dernières années, le « Joshi Kosei Business ».
Un accord commercial de grande envergure est sur le point d’être conclu entre l’Union européenne et le Japon. Son petit nom : le JEFTA. Greenpeace Pays-Bas a fait fuiter ce 23 juin 205 pages de documents confidentiels, dévoilant ainsi une partie du contenu exact des négociations. Selon Greenpeace, ces nouveaux accords commerciaux seraient pires encore que le CETA et le TAFTA en matière de transparence et de protection de l’environnement. Alors que le JEFTA n’avait pas fait l’objet d’une attention particulière par les médias jusqu’à présent, l’impulsion créée par la révélation du contenu des négociations sera t-il à l’origine d’une nouvelle vague de résistance citoyenne ?
Alors que ses relations diplomatiques se dégradent, le Japon est-il sur le point de se réarmer ? Une plongée instructive dans un pays qui se fracture sous la poussée du nationalisme.
Pour notre santé, les autorités occidentales nous recommandent de manger chaque jour cinq fruits et légumes. Une telle règle au Japon vous ruinerait. C’est un fait que chaque touriste aura pu constater, le prix des fruits y est particulièrement élevé. Là-bas, ce n’est pas 5€ le kilo de pommes mais plutôt le prix à l’Unité ! Les plus beaux fruits bénéficient parfois même d’un emballage digne d’un produit de luxe : papier de soie, boite en en bois et parfois même, un petit ruban décoratif. Mais qu’est-ce qui rend les fruits japonais si précieux ? C’est sur cet intrigant mystère que Poulpy lève le voile aujourd’hui.
À l’heure actuelle l’archipel nippon compte un peu plus de 126 millions d’individus, un chiffre qui ne cesse de baisser depuis 2010, la faute à un taux de natalité très bas depuis plusieurs années couplé au vieillissement important de la population. Avec comme conséquence un nombre d’actifs qui se réduit lorsque qu’à l’inverse le nombre de retraités augmente, créant un déséquilibre sociétal important. Le gouvernement japonais cherche aujourd’hui à limiter les impacts sociaux et économiques qui en découlent mais se heurte aux mentalités encore très conservatrices d’une majorité de la population.
Comment, en cent cinquante ans, la capitale du Japon, deux fois détruite, a su renaître de ses cendres pour devenir la plus grande ville au monde. Un voyage dans le temps porté par d'époustouflantes archives.
Malgré la concurrence des productions « x » amateurs qui inondent le net, l’industrie pornographique japonaise est loin de la crise : elle pèse 500 milliards de yen (plus de 4 milliards d’euros) de chiffre d’affaire annuel et sort plus de 20 000 films chaque année, ce qui fait du Japon le second pays producteur de films X du monde, derrière les États-Unis. Avec une misère sexuelle galopante, le recours à la pornographie réclame toujours plus d’actrices jeunes et sexy. Mais depuis peu, cette industrie doit faire face à des révélations accablantes pour son image : les abus et l’exploitation dont ont été victimes des jeunes femmes, forcées à avoir des relations sexuelles face caméra.
La reprise de l’activité nucléaire au Japon ne cesse de diviser les Japonais, toujours hantés par la catastrophe de Fukushima et la peur d’un nouvel accident nucléaire de grande ampleur. À Genkai, petite ville de 6 000 habitants sur l’île de Kyushu, la relance probable de la centrale nucléaire toute proche fait polémique, d’autant que la zone est particulièrement sensible aux tremblements de terre. Un groupe de mères rescapées de Fukushima s’était constitué contre la réouverture de cette centrale.
La recherche de l’esthétisme et le souci du beau se nichent partout au Japon, surtout dans le détail : dans la présentation savamment étudiée d’un plat, le décor recherché d’un éphémère papier d’emballage, la garde ouvragée d’un katana, la sobre calligraphie d’une enseigne… C’est sans surprise donc que le pays du soleil levant a transformé en quasi œuvre d’art un élément souvent disgracieux de nos villes modernes : les plaques d’égout et d’incendie.
Le centre cinématographique du musée d’art moderne de Tokyo a mis en ligne gratuitement 64 courts-métrages réalisés entre 1917 et 1941. L’occasion pour tous les fans d’animation de découvrir les premières pages de l’histoire de l’animation japonaise, le tout gratuitement !
Elles sont bien connues des touristes, ces petites îles japonaises où de nombreux chats semi-sauvages vivent au milieu des rares humains à y rester. Elles font cependant le bonheur des curieux qui se plaisent le temps d’une escapade à cajoler, caresser et surtout nourrir ces chats peu farouches habitués au contact humain. Mais derrière la belle photo se cache malheureusement une réalité plus sombre. Cette surpopulation féline génère des problèmes sanitaires dont les chats sont eux-mêmes les premières victimes.
Paris -- Six ans se sont écoulés depuis le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima. Je n’ai couvert qu’une petite partie de ces évènements, mais chaque année, autour de la date anniversaire du 11 mars, le souvenir de mes ancêtres résonne en moi et me plonge dans le recueillement, écrit Mie Kohiyama, journaliste au service Web et Mobiles à Paris.
De retour du Kanamara Matsuri ce 2 avril, la fameux festival du pénis de fer de Kawasaki, nous ne pouvons nous empêcher de partager avec nos lecteurs le profond dégoût qui a accompagné cette journée. Retour sur une matinée riche en déceptions.
Lorsqu’on pense à Tokyo, les premières images qui nous viennent en tête sont celles des gratte-ciels, des quartiers branchés bruissants de monde, des écoliers en uniforme ou tenue excentrique, ou encore les parcs sous les cerisiers en fleurs. Le photographe Lee Chapman, lui, a décidé de nous dévoiler une autre face de la mégalopole en capturant le quotidien d’habitants qui intéressent peu médias et touristes : personnes âgées, sans-abri, prostituées…
Ces photographies qui nous viennent de Suzuka au Japon ne vous laisseront pas indifférent. Quand on évoque l’hanami au Japon, l’observation des fleurs au printemps, on pense souvent aux cerisiers en fleur. Pourtant, d’autres arbres fruitiers offrent un spectacle tout aussi merveilleux chaque année. En effet, les pruniers pleureurs du Japon sortent de leur sommeil quelques semaines avant la floraison des cerisiers. Partons pour la ville de Suzuka où des centaines d’entre eux promettent chaque printemps l’émerveillement des curieux.
La seconde plus importante bibliothèque publique des États-Unis vient de mettre à disposition des internautes sa collection de photographies d’un Japon encore féodal juste avant que la modernisation accélérée du pays ne le transforme en profondeur. Le tout, entièrement gratuitement !
Okayama, Japon -- Comment photographier un évènement au sujet duquel on ne sait rien, ou pas grand-chose? L’avantage du Hadaka matsuri, le festival de l’homme nu, c’est qu’il suffit de se laisser emporter par la ferveur du moment. Un rituel mystérieux, à la violence plus ou moins maîtrisée.
Depuis une trentaine d’années, le pays du Soleil levant vit une « crise de l’amour » sans précédent. Le nombre de célibataires augmente pendant que la natalité baisse, par conséquent, la population vieillit et le culte du travaille pousse les japonais à se désintéresser de la vie de couple au profit de l’entreprise. Ce qui devait être une mauvaise phase est aujourd’hui tellement durable que le gouvernement japonais, les entreprises et les particuliers essayent de trouver des solutions d’urgence pour relancer la libido du peuple nippon et éviter le crash démographique.