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Cet été, Katharine Viner (@kathviner), rédactrice en chef du Guardian a publié un long article sur Comment la technologie bouleverse la vérité (un article que vient de traduire Courrier International, et qui a déjà été largement discuté sur Rue89 ou Big Browser par exemple).
Le problÚme est que les réseaux sont constamment en effervescence, constamment à la recherche dâune reconfiguration pour augmenter leur consultabilité, leur portée⊠quand bien même cela mÚne à un monde trop interrogeable, trop connecté au détriment de lâattention et de lâénergie de chacun. Un peu à lâimage des médias sociaux que nous utilisons qui cherchent toujours à élargir le nombre de personnes auxquels vous êtes liés, quand bien même cet élargissement conduit toujours à une toujours plus insoluble infobésité. Pour les chercheurs, lâenjeu ne semble pas tant de trouver des configurations sociales simplifiées ou des modes pour disparaître des réseaux⊠que dâinterroger les questions dâincitations et de participation, de concentration plus que de dilution, dâengagement et dâactivité.
âSocial media presents an opportunity to monitor and look at your partnerâs information more than thatâs good for you.â
Les raisons de lâéchec de Google+ et des tentatives sociales chez Google.
Les médias sociaux ont surtout amplifié la polarisation, en facilitant la propagation de désinformation, de discours de haine, de rumeurs. Ils sont devenu un environnement purement toxique.
Pour Wael Ghonim, les réseaux sociaux ne savent pas combattre les rumeurs. Ils favorisent lâhomophilie, câest-à -dire la discussion avec les gens avec lesquels nous sommes dâaccord, renforcent nos préjugés plutÃŽt que le contraire. Ils sont conçu dâune maniÚre qui favorise la diffusion plus que la discussion, la superficialité sur lâapprofondissementâŠ
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