3810 shaares
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On pourrait se contenter d’écrire que le fondement ultime du cosmopolitisme est l’humaine fraternité dans la mort, « fraternité d’aucune patrie, d’aucune religion, d’aucune identité, fraternité sans lieu tout simplement, de ceux que ne relie que la tendresse de pitié pour l’infinie solitude et le désœuvrement de qui va mourir, c’est-à-dire pour chacun comme autre soi-même » (Yves Cusset, Prendre sa part à la misère du monde : pour une philosophie de l’accueil). Mais le lecteur serait en droit d’exiger d’autres justifications.